Avec l’apparition du Covid, la dernière visite au musée a semblé s’inscrire dans une autre vie… Heureusement ces établissements culturels essentiels à notre enrichissement savent répondre à notre soif d’art ! Comment ? Par la digitalisation, qui n’a pas attendu la crise sanitaire pour se déployer, mais qui s’est fortement accentuée suite aux confinements imposés. Or, les portails numériques des musées accueillent de nombreux visiteurs étrangers.
Une digitalisation nécessaire
Le visiteur 2.0
Internet a bouleversé notre quotidien et notre rapport à la culture. En 2021, on peut se targuer de visiter Versailles, le Met ou la grotte Chauvet dans la même journée ! Découvrir l’art depuis son salon permet au visiteur du XXIᵉ siècle d’accéder à un savoir infini via son Smartphone. Dans leur processus de médiation, les institutions culturelles rivalisent d’inventivité pour capter son attention, en développant des outils numériques.
Si ces dispositifs technologiques n’ont pas pour but de remplacer l’expérience physique et sensorielle d’une visite réelle, ils offrent une autre voie dans la découverte de l’art, qui émerge en parallèle, produisant un nouveau rapport à l’art. En cela, ils répondent à l’émergence d’un public toujours plus connecté.
En effet, aujourd’hui, il est devenu impensable d’imaginer une exposition qui ne soit pas déployée sur le web, que ce soit par la promotion via les réseaux sociaux ou les explorations virtuelles visant à la prolonger et l’enrichir.
Bon à savoir
Le Metropolitan Museum of Art de New-York fut l’un des premiers musées à mettre en place un département digital. Le visiteur explore littéralement le musée et ses collections, via un portail attractif qui comprend une grande diversité de contenus digitaux : des bases de données structurées (lexique adapté et accessible au grand public), une version numérique des œuvres (accompagnée par une promotion sur les réseaux sociaux), la diffusion de podcasts et de vidéos, une vaste librairie virtuelle… Résultat : le MET en ligne est à la première place mondiale des sites de musées avec 33 millions de visiteurs virtuels par an !
Les enjeux de la digitalisation
Pourquoi les musées ont-ils tant besoin de la digitalisation ? Les visites virtuelles, les applications, les podcasts et autres MOOC (le contenu culturel accessible en ligne ne cesse de se diversifier) sont aujourd’hui incontournables pour :
- Augmenter la fréquentation : toucher un plus grand nombre de visiteurs
- Élargir son public : toucher un public plus vaste, notamment en terme :
- d’âge : la digitalisation peut répondre à la baisse de fréquentation des plus jeunes. Or ce public réputé difficile, qui évolue dans un monde ultraconnecté, représente les visiteurs de demain !
- d’accessibilité : en s’adressant aux personnes à mobilité réduite, aux seniors ou aux personnes avec un déficit sensoriel…
- de géographie : cela concerne aussi bien les visiteurs éloignés que les étrangers (nombreux aussi bien en réel qu’en virtuel).
- Fidéliser le public (ce point n’est pas négligeable face à la concurrence du divertissement), nouer un lien, enrichir le dialogue… Le musée part à la rencontre de son public, en se renouvelant.
- Développer, améliorer l’expérience du visiteur. La réalité augmentée développe ainsi une nouvelle forme d’expérience esthétique, basée sur l’immersion comme le propose l’exposition « Pompéi chez vous » proposée par le Grand Palais
- Donner l’envie de découvrir « en vrai » les collections ou les œuvres. Notamment en élargissant et en stimulant les goûts.
- Démocratiser l’art, favoriser le partage de la culture
- Obtenir une meilleure visibilité
- Promouvoir et valoriser la richesse des collections, voire mettre en avant des œuvres qui ne peuvent être exposées (on pense également aux grottes rupestres dont les œuvres doivent être protégées de l’affluence des visiteurs)…
- Rayonner à l’international et faire connaître ses œuvres aux touristes étrangers.
Le saviez-vous ?
En France, la digitalisation a débuté il y a 50 ans, avec les premières bases de données ! Ainsi, la « base Joconde », créée en 1975, est toujours une référence pour les collections de peintures.
Une traduction incontournable
La traduction est déjà pratiquée par les musées à travers les dépliants, les catalogues d’expositions, les descriptions des œuvres, les plaquettes ou/et panneaux d’informations, les circuits, les visites audio, etc. La communication multilingue est évidemment nécessaire pour répondre efficacement aux attentes des visiteurs internationaux en termes d’accueil, de visites guidées, de conférences, etc.
Dans la même optique, la traduction est également incontournable pour accompagner la transformation numérique des musées : la digitalisation n’est rien sans traduction ! Or, les visiteurs virtuels sont souvent étrangers. Une traduction de qualité est un prérequis pour leur faciliter l’accès à la culture et mettre en valeur les collections.
A retenir
Vous pensez le monde artistique hermétique à l’ère numérique ? La crise sanitaire a impacté bien d’autres secteurs qui ont dû digitaliser leur offre pour survivre (là où la culture y avait déjà mis un pied…). Ainsi, le monde du luxe s’inscrit dans cette transformation digitale post crise sanitaire, tout en relevant le défi de préserver sa qualité de service et son prestige. Ainsi, la digitalisation en joaillerie fait appel à la traduction spécialisée.
Une traduction irréprochable
Un domaine exigeant
La traduction dans le domaine de l’art nécessite de faire appel à une agence de traduction spécialisée dans ce secteur. Outre la nécessaire maîtrise des langues, des connaissances artistiques et techniques approfondies sont indispensables. Expertise linguistique et compétences culturelles sont indispensables pour les traductions du secteur de l’art et de la culture.
Au-delà de la traduction d’un contenu, c’est la diffusion d’un savoir qui est en jeu. Et pas seulement ! Au-delà de la traduction, il faut également faire appel à l’interprétation.
Au service de l’émotion
En effet, si les traducteurs professionnels sont au fait de la terminologie, de même qu’ils connaissent les subtilités linguistiques des langues source et cible (ceci afin de livrer une traduction précise et rigoureuse), ils mettent également à profit leur sensibilité artistique. Les traductions doivent ainsi exprimer les spécificités propres au domaine de la culture, à commencer par le partage et l’émotion. Tout un art… qui pourrait se rapprocher, à titre d’exemple, de la traduction œnologique qui assure le succès des vins français aux États-Unis en restituant les spécificités mais aussi les subtilités et les sensations procurées. Les traducteurs experts savent valoriser dans la langue cible les exigences et les particularités propres à un secteur.
Par ailleurs, s’adresser aux visiteurs internationaux n’est pas simple : il faut réussir à éveiller leur curiosité, tandis qu’ils évoluent dans une culture parfois totalement étrangère. Tout l’enjeu dès lors que les musées s’ouvrent à la digitalisation, notamment pour toucher les visiteurs étrangers, est bien de leur permettre de ressentir les émotions suscitées par les œuvres. En visite virtuelle, le défi est de taille ! Si elle n’est jamais comparable à une visite réelle, elle peut tout de même se révéler stimulante. À l’heure du tout numérique, les musées inventent ainsi une nouvelle relation à l’art, où chacun peut s’approprier une œuvre. À condition que la qualité du contenu soit bien présente. Pour cela, le traducteur expert met sa sensibilité esthétique au service de la traduction technique.
La découverte du patrimoine culturel à travers les nouveaux médias met ou remet en lumière les musées, qui étendent ainsi leur influence au-delà de leurs murs. La digitalisation des établissements d’art offre la possibilité d’élargir le public, d’enrichir les contenus et de communiquer différemment. Pour vous accompagner sur un sujet aussi spécialisé, nos experts pourraient être les Van Gogh de la traduction ! Les traducteurs experts sont également des spécialistes de la communication, capables de travailler pour le web, au service du partage et de l’émotion esthétique.